samedi 20 novembre 2010
jeudi 18 novembre 2010
vendredi 5 novembre 2010
LES FORETS AU TOGO
Cette étude est réalisée dans des reliques de forêt sacrée très importantes pour leur rôle dans la sauvegarde de la biodiversité dans la région anthropisée du sud-est du Togo. Il s’agit des îlots de forêts semi-caducifoliées de superficie allant de quelques mètres carrés à des dizaines d’hectares. L’analyse floristique a montré que la richesse moyenne est de 75 espèces par îlot. Celle-ci augmente en fonction de la superficie. Au total 423 espèces végétales regroupées en 300 genres et 84 familles ont été recensées. Parmi cette flore, une quinzaine d’espèces sont nouvelles c’est-à-dire non disponibles dans la collection d’herbier et non signalées dans la flore du Togo. Les entretiens avec les populations permettent de savoir que ces forêts sacrées perçues comme une partie importante du patrimoine des villages riverains, abritent parfois des sources d’eau utiles et fournissent de menus produits forestiers non ligneux aux populations (fruits, plantes médicinales, lianes, animaux). Mais face aux mutations sociales et économiques actuelles, les modes de gestion locale n’arrivent plus à protéger les forêts sacrées et leur biodiversité.
vendredi 29 octobre 2010
ECHANGE D'AMITIE ET DE VISITE A KARA DE LYDIE ET PERRINE
Au cours de leur séjour à kara, elles ont rencontrées une "amie Hollandaise", la voila au milieu, très super aussi
C'est le signe du bienvenu,de fraternité et d'amitié en pays kabyè au Togo
J'ai partagé avec eux des repas, échanger des idées de projet pour l'avenir, elles sont très super!!!!
J'ai partagé avec eux des repas, échanger des idées de projet pour l'avenir, elles sont très super!!!!
jeudi 28 octobre 2010
Decouverte de la ville de kara
LA RIVIERE DE KARA
Kara est la capitale de la région de la Kara et compte approximativement 109 287 habitants. La ville se situe environ à 400 km au nord de Lomé, au centre du pays Kabyès près de la localité de Pya (le village natal de l'ancien président Gnassigbé Eyadéma)
Kara est en fait, à l'origine, une extension aux abords du pont allemand de la rivière Kara du vieux village de Lama, situé sur les premiers mouvements de terrain du massif montagneux du pays kabiè (ou kabié). L'appellation initiale était "Lama-Kara".
Kara comprend de nombreux hôtels de luxe, des banques, le palais des congrès qui était le siège du RPT (Rassemblement du Peuple Togolais)avant l'avènement démocratique.
La ville permet en outre de recevoir les touristes, les hommes d'affaires ainsi que les personnalités politiques importantes grâce à l'aéroport international de Niamtogou, situé à quelques kilomètres de Kara.
Chaque année, se déroule à Kara le tournoi d´Evala, une lutte traditionnelle qui est au fait une étape du rite d'initiation du jeune Kabyè, passage de ce dernier à l'âge adulte.
samedi 16 octobre 2010
Les Kabyés se classent parmi les plus anciennes populations du Togo. A l'origine, chaque groupement portait un nom lié à son territoire. Ce n'est qu'avec à la conquête du massif Kabyé par les Tems qu'apparaîtra l'appellation de « Kabré » qui se transformera par usage en Kabyè. La colonisation fixera ce nom de manière définitive l'étendant aux groupements du Nord et de l'Est. Les Kabyés se situent essentiellement dans les préfectures de la Kozah et de la Binah (Région de la Kara). Ce peuple de cultivateurs est aussi appelé les « paysans des pierres ». Ce surnom leur a été donné en référence à leurs champs, construits en terrasses, soutenus par des murets de pierre qui évitent le ravinement des sols. Les Kabyés font encore perdurer aujourd'hui de nombreuses traditions ancestrales liées aux rites initiatiques comme les luttes
evala chez les garçons ou la cérémonie Akpéma chez les filles.
Les montagnes du Nord-Togo, au-delà de la Kara, sont occupées par des populations organisées sur la base de groupements territoriaux à caractère tribal. Chaque groupement est censé dériver d'un ancêtre ou d'un groupe ancestral descendu du ciel. Ces groupements font preuve d'une remarquable cohésion interne et se caractérisent presque tous par des systèmes d'organisation de la société en classes d'âge qui donnent lieu à des initiations particulières.
Les Tamberma font partie des groupes dits Somba de la région de Natitingou (Bénin). Comme les populations des montagnes atacoriennes du Nord-Bénin, les Tamberma se caractérisent par un habitat dispersé de fermes fortifiées (les tatas), organisé en petits groupements territoriaux de type lignager, et par des traits culturels qu'ils maintiennent encore aujourd'hui. L'appellation« Tamberma » signifie « les vrais architectes de la terre » ou les « bons maçons » en référence à leurs constructions fortifiées.
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